Retrouvez les réactions des montpelliérains après la victoire de Tourcoing à Castelnau mercredi (2-3)

Jean-Charles CAYLAR, Président du Montpellier-Volley

« On a pris un point ce soir ce qui est tout de même une bonne chose, contre une équipe de Tourcoing qui est invaincue lors de ses matchs à l’extérieur cette saison.
On va retenir le positif dans la prestation de notre équipe : nous avons pu voir de l’énergie, de la combativité dans les troisième et quatrième sets. Et aussi dans le tie-break, même si cela a été difficile. Et encore une fois l’apport gagnant des jeunes joueurs. Rappelons-nous, contre Francfort, Hugo CAPORIONDO avait fait une très belle entrée. Et là, ce soir (mercredi), c’est Rémy BASSEREAU, 18 ans, qui a fait un passage remarqué et remarquable pour son âge.
C’était le dernier match à domicile de la phase Aller. Lors des matchs Retours, nous recevrons toutes les grosses équipes du championnat, car il faut le bien le dire, nous ne faisons plus partie des grosses équipes : dès lors nous devons nous positionner en outsiders et aller au combat.
Dès le mois de janvier, nous recevrons Rennes et Chaumont. Deux matchs qui vont compter et il va falloir que l’on travaille et que l’on tire les enseignements du match de ce soir et que l’on en tire le meilleur.
J’ai vraiment vu des choses encourageantes et je pense qu’il y a des choses qui dépendront des décisions qui pourront être prises par le staff sur la base des constats. Et on va pouvoir, à partir de là, se battre pour revenir dans le haut du tableau et terminer la saison en fanfare. »

 

Olivier LECAT, Coach du Montpellier-Volley

L’analyse du match

« Je vais être assez tranchant et apporter un message cash, message qu’on essaie de faire passer au quotidien.
Quand on se bat dans un championnat comme celui-là, la première des qualités, la première des valeurs, c’est d’être combatif.
Or, les deux premiers sets n’ont pas été à la hauteur : l’équipe qui est rentrée sur le terrain avait un mental en dessous de la norme. Je prends ma part de responsabilité dans cette situation.
Il y a deux-trois petites choses en ce moment qu’on a du mal à faire un petit mieux. On a des problématiques pour travailler, l’enchaînement intense des matchs dans un calendrier très court et contraint qui réduit mécaniquement le nombre d’entraînements et leur préparation.
Mais je crois que quand on décide de s’engager, quand on décide de se faire violence, quand on décide de se faire mal, quand on décide de faire mal à l’adversaire, on est une toute autre équipe.

Garder tout au long d’un match la constance et le visage affichés lors des  3ème  et 4ème sets 

On doit être plus dur avec nous-mêmes. Aujourd’hui on souffre d’un déséquilibre, notamment au plan offensif. Il y a des choix qui vont devoir être faits !
Il faut ramener tout le monde sur les valeurs essentielles du sport de haut niveau : la bagarre et l’esprit de compétition…
Je crois que l’on s’est un peu endormi. Cela fait quelques semaines que l’on rabâche la même chose mais ça ne vient que par intermittence…
Il faut absolument que l’on se remotive, individuellement et collectivement. Il faut combattre comme on a su le faire, comme on sait le faire.

Ensemble à l’offensive 

 Il faut souligner que nous avons joué une équipe de Tourcoing qui fait un début de saison remarquable, notamment à l’extérieur et qui joue très bien : cinquième victoire en cinq matchs.
On a réussi à revenir dans les troisième et quatrième sets grâce à nos valeurs.
Il ne faut pas les oublier et ne pas les incarner seulement quand on en a envie ou quand on peut !
C’est trop facile de dire « on va essayer de bien jouer, on va essayer de gagner…je vais faire de mon mieux ».
Ce soir, il fallait prendre trois points. On ne les a pas pris : donc c’est un échec.
Il ne faut pas avoir peur des mots. Et quand on est en échec, il faut se faire encore un petit peu plus mal.
Les deux premiers sets sont pour moi inadmissibles quand on est aussi bas en termes de concentration, de respect des consignes, d’engagement physique, de combativité.
Nous devons revoir toutes ces notions, et travailler encore plus dur.
Nous devons ce respect au boulot qui est fait au Club pour nous, car sans celui-ci, on n’existerait pas. C’est l’affaire du collectif sportif et c’est l’affaire de chacun, individuellement : on doit montrer un autre visage que celui de ce soir.
Nous aimons tous les soirées joyeuses : à nous de les déclencher, d’allumer le feu.
Merci de votre précieux soutien et de celui du public : on a besoin de se sentir aidés, soutenus ; on a besoin de votre confiance.
Nous allons retrouver le chemin de l’offensive et donc celui de la victoire ! »

 

Davide SAITTA, Passeur et Capitaine du Montpellier-Volley

« On a vécu des moments meilleurs : nous en sommes tous conscients.
J’ai déjà connu des situations analogues. On sait comment les surmonter.
Il nous faut, nous les joueurs, rehausser le niveau en nous concentrant très vite sur le boulot comme le dit Olivier.
Et garder votre soutien.
Merci à vous tous. »