Jean PATRY et Daryl BULTOR vus par Laurent TILLIE

Si la « Team Yavbou » a permis au volley-ball français de s’installer comme l’une des meilleures nations mondiales, de nombreux jeunes joueurs tricolores se sont révélés ces dernières semaines et forment la nouvelle génération française. Pour SPORTMAG, Laurent TILLIE, sélectionneur de l’Équipe de France, a donné son sentiment sur ces nouvelles stars du volley-ball français… Et notamment les deux montpelliérains Jean PATRY et Daryl BULTOR.

Jean PATRY
21 ans – Pointu – Montpellier Volley UC

À seulement vingt ans, Jean Patry est incontestablement l’un des plus grands espoirs du volley-ball tricolore. Devenu un joueur indispensable du Montpellier Volley UC, le fils de Christophe Patry, ancien international, ne cesse d’impressionner depuis ses débuts il y a quelques mois. Ambitieux, le jeune joueur héraultais disait en 2016 que l’équipe de France « était un réel objectif ». Un objectif désormais atteint alors que sa carrière n’en est encore qu’à ses débuts. Le pointu héraultais n’a certainement pas fini de nous surprendre…

L’oeil de Laurent TILLIE

« Jean a un peu le même profil que Stephen Boyer, mais avec un an de décalage. C’est un garçon qui s’est très bien intégré dans le groupe, il a clairement un gros potentiel. C’est un joueur grand, mais très adroit, il a des qualités importantes, en plus d’être motivé et ambitieux ».

Daryl BULTOR
22 ans – Central – Montpellier Volley UC

Comme Jean Patry, c’est sur les bords de la Méditerranée, à Montpellier, que s’épanouit actuellement Daryl Bultor. Si sa marge de progression est encore importante, c’est par un caractère et une persévérance à toute épreuve que le Guadeloupéen a su s’imposer et faire ses preuves. Supporter du PSG depuis qu’il est jeune, le central rêve de faire les Jeux olympiques au moins une fois dans sa carrière. À lui de jouer !

L’oeil de Laurent TILLIE

« La chance sourit à ceux qui persévèrent ! Au départ, il ne devait pas être avec nous cet été. Mais il y a eu une hécatombe sur les contreurs centraux. Il a su profiter de ces absences pour se montrer et se fondre dans le groupe. Daryl est très fort en attaque, même s’il reste encore un peu petit au bloc. En tout cas, il travaille beaucoup sur sa lecture, sa vitesse et son service smashé qui est assez étonnant. Daryl, c’est quelqu’un qui a su profiter de ses qualités pour prendre et saisir sa chance ».

Source : Sportmag de Décembre 2017