Olivier LECAT: "Très heureux pour les joueurs"

Le Montpellier-Volley a terminé l’année par une belle qualification pour les 8èmes de finale de la Coupe d’Europe grâce à sa victoire 3-0 à Francfort. Olivier LECAT nous raconte.

Coach, toute l’équipe du Montpellier-volley a réalisé une très belle performance ce soir à Francfort (3-0) et a obtenu sa qualification au prochain tour de Coupe d’Europe.

Oui, on savait qu’on n’avait pas fait le plus dur en gagnant le premier match mais que l’on s’était offert la possibilité de mettre une grosse pression à cette équipe chez elle, qui comporte quand même sur pas mal de postes clés de jeunes joueurs. Donc on savait que pour eux, il fallait qu’ils gagnent 3-0 ou 3-1 pour se qualifier directement et ce n’est jamais facile.

On s’est appuyé aussi sur la belle performance que nous avons fait à Poitiers dimanche en Ligue AM, réalisée avec beaucoup de confiance collective, et on a su faire un match tactique très aboutit, sans jouer notre meilleur volley, mais en étant vraiment bien alignés tous ensemble entre le service et le bloc-défense, entre notre réception et la distribution de Davide SAITTA.

Cela a été quasi parfait sur l’ensemble du match.

Je crois que les joueurs ont passé un bon moment ensemble, pendant une semaine : c’est fondateur aussi pour un collectif même s’il y a beaucoup de solidarité, de joie… Les remplaçants étaient aussi très proches et ont chacun pu apporter quelque chose donc on est contents et on avait envie de continuer l’aventure.

Je pense que la Coupe d’Europe, même si on va aller loin au prochain tour (Biélorussie), cela nous aide aussi à mieux se comprendre. On passe quand même beaucoup de temps ensemble, donc c’est important.

Vous devez donc être très heureux de ce résultat final …

Oui très heureux ! Très heureux pour les joueurs. Je pense qu’en ce moment, ils ont envie d’enchainer les performances et prouver des choses. Je crois beaucoup en cette équipe, je crois beaucoup au potentiel des plus jeunes et je crois beaucoup en ce que nous sommes capables de faire.

Après, il ne faut pas se prendre la tête, il faut continuer à bosser, faut continuer à faire jouer le maximum de monde même si cela crée de la concurrence. Nous sommes en train de devenir une équipe soudée : c’est aussi la marque de fabrique que j’ai envie d’apporter à Montpellier et pas simplement avoir 7 joueurs qui jouent et les autres qui regardent. Il faut du temps pour que chacun prenne ça place. Peu importe qui joue, on est une équipe, on travaille tous dur, donc en fonction des choix et en fonction des adversités, on aura à s’adapter, ce qu’on commence à faire très bien.

Deux brillantes performances pour conclure l’année (3-2 à Poitiers et donc 3-0 à Francfort). Cela annonce-t-il une belle deuxième partie de saison passionnante à suivre ?

Oui, mais il faut rester tranquille et prendre cela à sa juste mesure.

Je dirais que ces performances vont nous remplir de confiance et d’énergie pour bien bosser et continuer à croire en cette équipe. Je pense qu’il y a eu des discussions ces derniers temps qui nous ont permis de mettre certaines choses au point, peut-être qu’on avait un petit peu moins d’engagements individuels que l’an passé à la même époque, peut-être que c’était un nouveau projet, peut-être qu’on s’est un peu tous non pas endormis mais crispés par rapport à notre nouveau statut… Ce qui est important, c’est qu’on a bossé, qu’on a agi pour essayer de modifier les choses et aujourd’hui, nous sommes récompensés de nos efforts.

Il faut encore beaucoup d’efforts pour stabiliser cela. Il y a beaucoup d’équipes qui vont prendre des nouveaux joueurs et il y aura de belles et grosses batailles en deuxième partie de saison. Mais je trouve que là, on s’y est bien préparé.

On va rentrer dans cette deuxième partie de saison et je vois dans les yeux des joueurs et dans leurs comportements qu’ils vont apprécier ces 4-5 jours de vacances et qu’ils vont revenir avec beaucoup d’envie.

On est en place, l’aventure continue en championnat et en Coupe d’Europe, c’est important pour le club et pour nous. On va continuer de prendre les échéances les unes après les autres et continuer de grandir.